Abidjan, le 17 septembre 2025- La mise en place du cadre national de certification, le schéma d'élaboration des Certificats de Qualification professionnelle (CQP) pour valider tout le parcours de formation des apprenants et la présentation d'un dispositif de suivi d'insertion des diplômés appelé Traceur, ont été au centre de la 3ème réunion statutaire annuelle du Comité paritaire de Pilotage du Partenariat État-secteur privé (CPP).
Cette rencontre qui est l'instance d'orientation sur les deux grands programmes que sont l'Académie des talents et l'École de la deuxième chance, a été présidée par le directeur de cabinet adjoint du ministre de l'Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l'Apprentissage, Jean-Arnaud N'Goran Kouakou, le mardi 16 septembre 2025 au lycée technique d'Abidjan-Cocody.
Selon l'Inspecteur général coordonnateur général dudit ministère, Kouamé Victor Sainy Kouakou, l'outil Traceur qui a été présenté aux membres du CPP, a permis de savoir qu'au niveau des diplômés de l'année dernière, sur environ 6 000 personnes captées pour un total de plus de 10 000, 46,2 % ont été insérés.
Il s'est également réjoui qu'en termes de bilan positif, plus de 27 programmes dans les formations diplômantes aient été rénovés selon l'Approche Par Compétence (APC) et un grand nombre de formations qualifiantes de courte durée aient été élaborées : « Et tout ça, nous l'avons fait avec les représentants des entreprises parce que ce sont eux qui vont employer les diplômés que nous formons à partir de ces programmes ».
Antoine Taho, secrétaire exécutif du CPP, a, pour sa part, relevé que grâce à ce cadre de rencontre, tout le secteur privé a pu être mobilisé pour dire exactement les programmes de formation qui peuvent être utilisés en entreprise pour que les jeunes apprenants, une fois formés, soient directement utilisables.
Le premier vice-président du CPP, Ismaila Patrick M'Bengue, représentant le secteur productif a salué a expliqué que le cadre national de certification va servir de référence qui permet de qualifier l'ensemble des formations afin d'assurer une mobilité et une dynamique d'insertion des jeunes ayant reçu des formations par le système de formation professionnelle.
Il a affirmé que pour un changement d'échelle dans l'insertion des jeunes en Côte d'Ivoire, le secteur privé doit faire un plus grand effort en s'impliquant dans le recrutement des stagiaires du système de formation professionnelle, en participant dans ces écoles de formation, dans ces centres de métier, et ce, à travers un partage de leurs expériences et de leurs connaissances.